Question de Sophie, 13 ans: se confesser, ça sert à quoi ? (en 1550 caractères)

C'est comme à l'école ou à la maison : nous aimons nos amis, nos parents, nos frères et sœurs. Et puis, parfois, quelqu’un dit ou fait quelque chose qui cloche et nous nous sentons atteints, blessés, trahis. Ce n'est plus comme avant. Cette personne qui faisait notre joie, nous la rejetons comme elle nous rejette. Moi aussi parfois je dis ou fais quelque chose qui blesse ou trahit. Est-ce qu'on va loin, comme ça ? Non. La cour de récré se fait petite, nos journées se font grises, notre communauté se fait triste.

Or, tu l’as déjà expérimenté, lorsque nous revenons l’un vers l'autre pour nous réconcilier, tout revient comme avant, même mieux qu'avant, nous ressentons joie et gratitude, notre cœur est au large, notre communauté redevient joyeuse et vivante. C'est la beauté de la réconciliation, du pardon.

Alors, se confesser à un prêtre, c’est demander le sacrement de réconciliation, ça veut dire demander pardon à Dieu pour mes hommeries, mes manquements à l'amour. Le prêtre me donne le pardon de Dieu lui-même. Alors, je me redécouvre aimé(e) malgré tout, comme je suis là maintenant, et je repars pardonné(e), le cœur léger, pleinement vivant(e). Clairement, se confesser, c’est une bonne nouvelle !

Sophie, essaie donc ça : la prochaine fois que tu demandes le sacrement de réconciliation, au lieu de dire d’abord ce qui ne va pas, commence par dire ce qui va bien, ce qui t'est donné, ce qui te réjouit. Après cela, tu demanderas pardon pour ce que tu as loupé et tu recevras le pardon de Dieu qui nous veut heureux et vivants, pleinement.