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Ils amènent l'ânon (...) et Jésus s'assit dessus. Marc 11, 7.
2 avril 2014

Question de parents : Pourquoi doit-on renoncer au mal quand nous faisons baptiser notre enfant ?

Chers parents, dans votre question j'en entends trois : qu’est-ce que renoncer au mal, pourquoi au moment du baptême et, pourquoi cela nous revient-il, à nous parents. Prenons-les dans l’ordre. 

Jésus, par ses paroles et par sa vie, nous appelle à faire un choix clair : ferons-nous avancer nos affaires par nos propres combines ou chercherons-nous d'abord le Royaume de Dieu et sa justice ? Réduirons-nous nos incertitudes par nous-mêmes ou recevrons-nous de notre Père notre pain quotidien ? Devenir chrétien suppose de renoncer au Mal, de renoncer au péché et de rejeter ce qui y conduit ; devenir chrétien, c’est choisir Jésus, choisir la liberté d’enfant de Dieu et se laisser attirer, séduire par Jésus.

Au baptême, par la renonciation au Mal et par le plongeon dans l'eau, le baptisé meurt au monde ancien marqué par le péché et renaît dans l'Esprit Saint, d’où le vêtement blanc.

Or, lorsque le baptisé est trop jeune pour faire ce choix en conscience, nous, ses parents, sommes appelés à prononcer en son nom la renonciation au Mal. En son nom ? Pas seulement : nous sommes les premiers témoins de la foi en Christ aux yeux de notre enfant ; de nous il tient sa première inspiration : si nous-mêmes ne renoncions pas au Mal, qu'en serait-il de lui ?

Enfin, comme Dieu nous invite dans le mariage à l’imiter comme époux, ami et amant, lorsque la famille s'agrandit, Dieu invite chacun à l’imiter comme créateur, père, mère, enfant, frère et sœur. Or, renoncer au Mal est typique du style de Dieu. Dans le cadre du baptême de notre petitou, renoncer au Mal devient une affaire de famille.

Imiter Dieu : beau programme, non ?

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Ils amènent l'ânon (...) et Jésus s'assit dessus. Marc 11, 7.
  • Mes commentaires interlinéaires de quelques textes bibliques, lus de façon synchronique (le texte tel qu'il apparaît), et autres ressentis que les évènements m'inspirent. Après tout, ne suis-je pas prêtre, prophète et roi, comme toi ?
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