Et si tout n'était que dans ma tête ?
Ca fait des années que j'ai l'impression que mon épouse sous-entend que je suis un glandu, que je n'en fais jamais assez, etc.
Et si son exigence était le pendant d'une grande qualité, celle de prendre soin des autres à 360° ?
Et si le fait que je ne fasse pas tout tout de suite était la conséquence d'une autre qualité, celle de se concentrer pour réussir quelque chose du premier coup ?
De sorte que c'est bel et bien moi qui m'imagine "glandu" aux yeux de mon épouse. Elle, elle continue de voir ce dont les autres ont besoin et me le fait savoir - sans m'intimer l'ordre de tout régler immédiatement. Alors que moi, à cet instant, c'est un ordre que je perçois. Mais il n'y en a pas.
C'est dans ma tête.
Merci, John Gray, avec tes Vénus et Mars, d'avoir pointé du doigt ces deux leçons que je retiens aujourd'hui :
- ce que je perçois comme un défaut chez l'autre est le pendant d'une qualité authentique,
- ce que je perçois comme une menace chez l'autre, c'est dans ma tête.
Gare à l'angélisme et point trop n'en faut, of course. Les pervers narcissiques existent, j'en ai rencontré. Ceux-là, fuyons-les.
Ici, je parle de mon épouse, une personne exceptionnelle et normale à la fois.