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Ils amènent l'ânon (...) et Jésus s'assit dessus. Marc 11, 7.
24 février 2020

Aux amis de la déesse (attention, second degré)

Merci d'être venus l'entourer au moment de son passage.

Vous vous loueiez de sa force de travail, qui vous économisait un salaire chargé.

Sa docilité vous était acquise du fait du peu de ressources qui lui restaient pour lever la tête du guidon.

Sa compétence vous rassurait : la paix sociale n'entraînait pas, comme elle aurait dû, que des erreurs soient émises urbi et orbi, puisque notre déesse les corrigeait le soir, le week-end.

Peut-être êtes-vous surpris que la fête ait cessé.

"Que fait ton mari ?" est la question qu'elle a le plus souvent entendu. "Il m'admire et il m'aime". "Alors vous avez de la chance tout les deux, et tout va bien."

Le mari en question a fait ce qu'il a pu. Elle a certes tutoyé le burn-out, sans sombrer.

Comme tous les accidents, celui-ci est bête, très bête. Vous ne vous y attendiez pas. Moi si.

La fin de la récréation a sonné. Rentrez en classe.

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Ils amènent l'ânon (...) et Jésus s'assit dessus. Marc 11, 7.
  • Mes commentaires interlinéaires de quelques textes bibliques, lus de façon synchronique (le texte tel qu'il apparaît), et autres ressentis que les évènements m'inspirent. Après tout, ne suis-je pas prêtre, prophète et roi, comme toi ?
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