Les chrétiens, avec ou sans l'Eglise ?
Discussion avec Olivier et Alban : OK pour les Chrétiens individuels, KO pour l'Eglise. Celle-ci tolère les abus, protège les abuseurs (Tony Anatrella, comme dernier exemple).
Comment se fait-il qu'à mon âge je sois toujours pétri de la figure de Jésus thaumaturge ressassée par autant de catéchistes que de prélats ?
En même temps, dans l'Eglise, on trouve des gens extra, aidants, lucides, bons. Le regretté P. Delobre, s.j., par exemple. Qu'en serait-il de lui sans l'Eglise ? Un P. Delobre aurait-il pu naître et croître sans l'Eglise ?
Et si l'Eglise récapitulait en ses membres la phylogénie de la foi ?
Et si chacun de nous récapitulait, dans son ontogénie, la phylogénie de la foi ? De celle de l'enfant à celle de l'adulte, en passant par tous les stades pour les mieux dépasser ? Nous serions ainsi frères et soeurs en Eglise, chacun à un stade unique et différent, tous en chemin, tous en croissance.
En ce cas, rien d'étonnant que des prêtres blanchis sous le harnais rabachent un faux-sens à propos du Bon Samaritain, etc. A chacun, ayant goûté la leçon en son temps, d'écouter son coeur et de poursuivre son développement auprès d'autres personnes. En Eglise.
Etonnant, non ?