Shit : avec ou sans?
J'avais 26 ans. Grand marasme.
J'en arrive à cette pensée, claire dans ma tête : si je ne change rien dans ma vie, je suis sûr d'être malheureux ; si je change de vie, j'ai un risque d'être heureux.
Avec le shit, je n'aurais rien changé de ma vie. Le shit me dit : "cool, Coco ; c'est la merde mais ça n'a pas d'importance ; relax, attends demain, rien ne presse ; tu sais ce que tu perds, tu ignores ce que tu gagneras, alors reste tranquille ; on n'est pas bien ensemble, là ?"
Je ne prenais pas de shit. J'ai changé de vie. Je suis heureux au-delà de tout ce que j'imaginais. A l'époque, j'ignorais tout de la vie, tout. Je voyais tout en gris. Il me fallait déplacer l'éléphant, c'est tout (proverbe indien : si tu vois tout en gris, déplace l'éléphant).